Bien qu’il y ait toujours eu un cadre assez prévisible pour la récupération par liposuccion, le processus s’est considérablement amélioré au cours des dernières décennies, grâce à la compréhension scientifique et à la corrélation clinique.
Il existe deux étapes évolutives fondamentales dans le processus d’accouchement et de rétablissement chirurgical qui ont permis d’améliorer les résultats et de réduire le temps d’immobilisation global :
– Établissement de la supériorité de la technique tumescente. L’utilisation d’une solution diluée de lidocaïne et d’épinéphrine pour contrôler les saignements chirurgicaux et l’anesthésie locale est devenue la technique standard de la liposuccion. Cette technique a démontré un net avantage en termes de sécurité et de coûts-avantages par rapport à l’anesthésie générale.
– Gestion du milieu des plaies aiguës. Les changements dans la pratique clinique concernant l’encouragement du drainage ouvert des sites de la plaie et le titrage de la quantité et du moment des vêtements de compression progressive ont entraîné une gestion sophistiquée de l’exsudat inflammatoire suivant la blessure chirurgicale de la liposuccion.
Une conversation utile sur la récupération par liposuccion devrait commencer par une discussion des étapes typiques.
– Jours 1 et 2. Pendant cette période, les effets de l’anesthésie locale se dissiperont. L’ampleur de la gêne chirurgicale aiguë pourrait bien nécessiter un analgésique narcotique pour soulager la douleur. Le volume du drainage séreux sera le plus important pendant cette période. Les pansements devront être remplacés fréquemment. Le drainage sera certainement teinté de sang, mais il faut souligner que la quantité de sang réellement perdue est très minime. Pendant ces 48 premières heures, l’impact maximum du vêtement de compression d’origine est réalisé.
– Jours 3 à 14. Le drainage aura complètement cessé au quatrième jour. Le besoin de porter le vêtement de compression aiguë haute précoce est maintenant en train de disparaître, et au 7e jour, le vêtement de deuxième stade, plus confortable, pourra être appliqué. Le vêtement de première phase est appliqué pour aider à exprimer l’exsudat inflammatoire aigu de la chirurgie, et le vêtement de deuxième phase est destiné à aider au confort. Cette stratégie consistant à passer d’un vêtement de compression initiale élevée à un vêtement de compression plus faible est connue sous le nom de thérapie de compression bimodale. En général, une rencontre clinique est organisée entre le 7e et le 10e jour pour évaluer l’évolution de la cicatrisation et pour déceler tout problème aigu tel qu’une infection ou une rétention de liquide. De nombreux patients qui sont employés dans des positions sédentaires trouvent à ce stade un retour possible au travail. Ceux qui sont ouvriers et plus actifs peuvent avoir besoin d’une période prolongée pour reprendre leurs responsabilités professionnelles complètes.
– Jours 15 à 28. Les incisions chirurgicales auront toutes complètement guéri. Cette période sera marquée par une diminution substantielle du gonflement postopératoire qui avait été reconnu au cours des semaines précédentes. La constitution générale se sera améliorée à tel point que des exercices légers à modérés pourront être introduits dans la routine quotidienne.
– Jours 29 et suivants. Cette période est marquée par la conversion de la phase d’œdème inflammatoire aigu en une phase de cicatrisation subaiguë flegmatique. On constate également des progrès substantiels en matière de tolérance à l’exercice et de capacité à reprendre les programmes de remise en forme. La période comprise entre le troisième et le sixième mois est marquée par la résolution continue du flegme inflammatoire et la révélation progressive des contours définitifs.
Bien que l’on puisse supposer que les résultats ci-dessus varient d’une personne à l’autre, il est utile de disposer de directives cohérentes et d’établir des attentes avant l’opération.
Nuances secondaires utiles dans la récupération par liposuccion :
– Comme dans la plupart des paradigmes liés à la santé, l’alimentation a un impact considérable. Plus précisément, il est utile pour le patient de maintenir son hydratation grâce à un apport hydrique adéquat, mais il est déconseillé de consommer des aliments ou des liquides riches en électrolytes et en sels qui favorisent l’œdème.
– L’activité doit être encouragée, car elle permet d’éviter l’accumulation de sang dans les extrémités inférieures et le bassin et contribue à réduire le risque d’événements thromboemboliques.
– Le massage présente des avantages qui peuvent être réalisés en encourageant la réorganisation du drainage lymphatique d’une cicatrice, les étirements et l’atténuation du stress.
– En ce qui concerne le choix des vêtements, il est particulièrement important d’éviter de porter des ceintures trop serrées et d’autres vêtements trop étroits, car des vêtements mal ajustés peuvent créer des irrégularités de contour importantes.
